lundi, 26 février 2007
Et moi je fais le contraire
« La règle générale est de raconter des amours impossibles, des impasses, des drames, des récriminations, des échecs, et moi je fais le contraire. »
Philippe Sollers, Passion fixe
« Tout ce que l’ennemi attaque, on le défend ; et tout ce qu’il défend on l’attaque »
Mao Tse Tong
Photo : Gildas Pasquet
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jeudi, 22 février 2007
Le jour fantomatique
Le jour fantomatique où l'Amérique industrielle devra être abandonnée à la rouille au cours d'un long dimanche après-midi d'oubli
Jack Kerouac, Viel ange de minuit
Photo : Gildas Pasquet
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mardi, 20 février 2007
L'empreinte de notre sous-France
Une promenade à Rivesaltes, textes et images de Gildas Pasquet : GILDAS_-_L_EMPREINTE_DE_NOTRE_SOUS_FRANCE.pdf
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lundi, 19 février 2007
"Aaaah!"
Mais alors ils s'en allaient, dansant dans les rues comme des clochedingues, et je traînais derrière eux comme je l'ai fait toute ma vie derrière les gens qui m'intéressent, parce que les seules gens qui existent pour moi sont les déments, ceux qui ont la démence de vivre, la démence de discourir, la démence d'être sauvés, qui veulent jouir de tout dans un seul instant, ceux qui ne savent pas bâiller ni sortir un lieu commun mais qui brûlent, qui brûlent, pareils aux fabuleux feux jaunes des chandelles romaines explosant comme des poêles à frire à travers les étoiles et, au milieu, on voit éclater le bleu du pétard central et chacun fait: "Aaaah!"
Jack Kerouac, Sur la route
Photo : Gildas Pasquet
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mercredi, 14 février 2007
Ce qui apparaît est bon, ce qui est bon apparaît
Le spectacle se présente comme une énorme positivité indiscutable et inaccessible. Il ne dit rien de plus que « ce qui apparaît est bon, ce qui est bon apparaît ». L'attitude qu'il exige par principe est cette acceptation passive qu'il a déjà en fait obtenue par sa manière d'apparaître sans réplique, par son monopole de l'apparence.
Guy Debord, (1931-1994) La société du spectacle
Quartier de la Plaine, février 2007 ; Photos : Gildas Pasquet
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Marseille, cette nuit...
Quartier de la Plaine, février 2007 ; Photos : Gildas Pasquet
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mercredi, 07 février 2007
Les beaux yeux de Marjane
Photo : Gildas Pasquet gildaspasquet@gmail.com: + inconnu...
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mardi, 30 janvier 2007
L'art des matelots
« Les Sages quelquefois, ainsi que l’Ecrevisse, marchant à reculons, tournent le dos au port. C’est l’art des matelots. C’est aussi l’artifice de ceux qui, pour couvrir quelque puissant effort, envisagent un point directement contraire, et font vers ce lieu-là courir leur adversaire. »
La Fontaine
Photo : Gildas Pasquet00:10 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art, lttérature, La Fontaine, photo, Gildas Pasquet
lundi, 29 janvier 2007
Coquillages
C’est une histoire de mots
Que l’on travaille
Dans l’antichambre du jour.
Au commencement était le vide.
Et les lettres comme des coquillages
Peu à peu se réunissent.
Tableau de perles
Epines d’oursins
Branches d’algues
Forment un paysage Inventé.
Peu à peu la révolte
Comme la vase
Se dépose au fond.
Peu à peu le silence
Avec seulement, parfois,
Un bâillement de poisson,
Une ride
Dans la texture de l’eau.
Valérie Canat de Chizy
Vous pouvez lire ici l'ensemble du recueil : "Qui_mene_la_barque.3.doc"
Photo : Gildas Pasquet
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samedi, 27 janvier 2007
La lune, posée comme un gros gâteau
Photo : Gildas Pasquet
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dimanche, 21 janvier 2007
Jetée d’étoiles dans le ciel bleu nuit
Jetée d’étoiles dans le ciel bleu nuit. Il fait presque toujours doux à Montpellier. Soudain il comprend à quel point il aime cette ville. Pas de façon exclusive, mais à cause de son ouverture, de sa légèreté, cette façon de ne pas être vraiment à soi. Rien de pesant, de trop enraciné ici.
Raymond Alcovère : "Le sourire de Cézanne", à paraître, mai 2007, n&b éditions.
Photo : Gildas Pasquet
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jeudi, 18 janvier 2007
L'art...
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mercredi, 17 janvier 2007
Aveyron
Photo : Gildas Pasquet
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mercredi, 27 décembre 2006
Un message d'amitié pour J.L.K.
L'homme des cimes ! A lire ici !
Photo : Gildas Pasquet
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samedi, 23 décembre 2006
Florence, décembre 2006
Photos de Gildas Pasquet
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dimanche, 17 décembre 2006
L'ivresse
Pour qu'il y ait de l'art, pour qu'il y ait une action ou une contemplation esthétique quelconque, une condition physiologique préliminaire est indispensable : l'ivresse. Il faut d'abord que l'ivresse ait haussé l'irritabilité de toute la machine : autrement l'art est impossible. Toutes les espèces d'ivresses, fussent-elles conditionnées le plus diversement possible, ont puissance d'art : avant tout l'ivresse de l'excitation sexuelle, cette forme de l'ivresse la plus ancienne et la plus primitive. De même l'ivresse qui accompagne tous les grands désirs, toutes les grandes émotions; l'ivresse de la fête, de la lutte, de l'acte de bravoure, de la victoire, de tous les mouvements extrêmes; l'ivresse de la cruauté; l'ivresse dans la destruction; l'ivresse sous certaines influences météorologiques, par exemple l'ivresse du printemps, ou bien sous l'influence des narcotiques; enfin l'ivresse de la volonté, l'ivresse d'une volonté accumulée et dilatée. — L'essentiel dans l'ivresse, c'est le sentiment de la force accrue et de la plénitude. Sous l'empire de ce sentiment on s'abandonne aux choses, on les force à prendre de nous, on les violente, — on appelle ce processus : idéaliser. Débarrassons-nous ici d'un préjugé : idéaliser ne consiste pas, comme on le croit généralement, en une déduction, et une soustraction de ce qui est petit et accessoire. Ce qu'il y a de décisif c'est, au contraire, une formidable érosion des traits principaux, en sorte que les autres traits disparaissent.
Nietzsche, Le Crépuscule des idoles (1888), «Flâneries inactuelles"
Photo : Gildas Pasquet
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jeudi, 14 décembre 2006
Le spectacle en général, comme inversion concrète de la vie
Les images qui se sont détachées de chaque aspect de la vie fusionnent dans un cours commun, où l'unité de cette vie ne peut plus être rétablie. La réalité considérée partiellement se déploie dans sa propre unité générale en tant que pseudo-monde à part, objet de la seule contemplation. La spécialisation des images du monde se retrouve, accomplie, dans le monde de l'image autonomisé, où le mensonger s'est menti à lui même. Le spectacle en général, comme inversion concrète de la vie, est le mouvement autonome du non-vivant.
Guy Debord, La société du spectacle
Photo : Gildas Pasquet
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samedi, 09 décembre 2006
Le Sud
"Le Sud n'est pas un mythe... C'est peut-être en cela aussi qu'il les supporte tous..."
Marcelin Pleynet
In "Situation", L'infini n° 96 automne 2006
Photo : Vu du ciel, Gildas Pasquet.
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lundi, 04 décembre 2006
Il Duomo
Vu par Gildas Pasquet
11:00 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : art, photo, Gildas Pasquet, Italie, Milan
jeudi, 30 novembre 2006
Une farce de collégiens
08:22 Publié dans Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Art, théâtre, photo, Tchekhov, Gildas Pasquet